Lindsay Lohan, c'est ça, ou ça, ou encore cela. Mais c'est aussi ça. Une image plutôt séduisante de la jeune star qu'on aurait presque tendance à oublier, tant l'actrice et chanteuse américaine, qui fêtera ses 25 ans dans un mois, s'est plutôt fait connaître récemment pour ses cures de désintox, ses amours sulfureuses ou ses séjours en prison — elle est actuellement assignée à résidence en Californie pour vol de collier, et porte un bracelet électronique.
C'est ce côté trash que l'artiste Richard Phillips, portraitiste assez vaseux de stars (voir les images de son expo au White Cube, à Londres, au début de l'année), a souhaité cassé, en réalisant un court film de 90 secondes dans lequel Lindsay Lohan apparaît telle une naïade sortant de l'onde. A la fois pure, légèrement hébétée et pulpeuse à souhait, elle évoque une Bardot contemporaine (l'artiste prétend s'être inspiré du Mépris de Godard) — avec cependant en sus un soupçon de tristesse dans le regard, indice de quelques bleus à l'âme. Pour Phillips, « Lindsay livre une présence incroyablement émotionnelle et physique qui porte en elle une vulnérabilité existentielle, tout en exploitant le pouvoir du transcendantal, le moment de transition »...
La séquence, intitulée tout simplement Lindsay Lohan, a été présentée la semaine dernière en parallèle de l'inauguration de la Biennale de Venise sur un écran géant flottant au-dessus du Grand Canal, dans le cadre de l'exposition mobile de vidéos Commercial Break, organisée par le Garage, célèbre centre d'art moscovite.
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